Il est 14:43, je rédige ce post au McDo avec café (il est vraiment bon là-bas d’ailleurs).
Et je viens de prendre conscience que je me suis perdu pendant un moment, entre toutes ces étiquettes que j’ai pu me mettre, entre tout ce que j’ai pu faire, entre tout ce que j’ai pu publier et, surtout, ce que j’ai pu être.
Ce week-end, j’ai pris un gros taquet, un truc très violent qui ne m’était pas arrivé depuis un bon moment pour que je capte.
Je me suis rendu compte que j’étais redescendu, volontairement ou non, j’en sais rien et je m’en tape. Je me faisais driver par mes blessures et non par l’amour que j’ai voulu porter.
Je me faisais driver par ce qui était extérieur, au lieu de ce qui est intérieur. J’étais redescendu bas, psychologiquement, et tu sais quoi, c’est ok.
Je me rends compte que j’avais besoin de signes extérieurs pour me faire voir et croire une chose que je savais déjà vraie.
Je me rends compte que je devais passer par là, comme pour confirmer une évidence. J’étais re-rentré au plus profond dans la séparation, dans la dualité, sans avoir pour objectif final, le pourquoi je faisais ça : transmettre l’amour.
Pendant un mois, j’ai explosé mon crâne sur bon nombre de choses, j’ai revécu bon nombre de vies antérieures, en passant par les Vikings, l’Égypte, le Japon.
J’ai voyagé dans des endroits ultra breson, et ai connecté à des choses ultra high vibes. J’ai fait des nettoyages de lieux, d’églises.
J’ai connecté avec toutes sortes d’égrégores et d’énergies (like le Christ, and other. Ouais, je fais le mec bilingue qui parle franglais, alors que je suis en PLS face à une vidéo en anglais).
J’ai réappris à faire des soins énergétiques (parce que je savais déjà le faire et toi aussi), j’ai réappris à comprendre mon énergie et la manipuler avec grâce et amour.
J’ai réappris à casser les couilles aussi (parce que j’ai vraiment cassé les couilles). Je me suis rendu compte que ce Fabien expérimental était là pour vivre des choses qu’il savait déjà mais qu’il n’avait jamais vécues avec cette intensité, jusqu’à présent.
J’ai expérimenté l’ego au travers de l’énergétique.
Mais à un moment, comme toute expérience, il faut une fin et plus tu résistes, plus ça fait mal, et j’ai vraiment douillé. (Parce que je suis le Roi pour résister)
J’avais peur de perdre quelque chose que je savais déjà, peur de ne plus avoir de quelconques signes, finalement peur de revenir dans la solitude.
Cette solitude qui m’a fracassé durant toute ma vie, l’impression de ne jamais être compris, l’impression d’être seul, l’impression que personne n’arrive à capter le monde comme je le comprends.
Là, je m’étais fait des “potes”, invisibles. J’avais donné à ces archétypes une importance. Je les voyais, les entendais et je pouvais échanger avec eux.
Ça réconfortait le Fabien qui a peur d’être seul, ça réconfortait le Fabien qui était incompris et ça réconfortait le Fabien dans son choix d’être encore plus seul.
Je m’enfermais dans ça et je n’avais pas envie d’en sortir parce que, pour une fois, je m’y retrouvais et je sentais que c’était puissant.
À un moment donné, il faut juste savoir partir de chez ses parents ; on peut y vivre toute notre vie mais on peut aussi décider de tracer son propre chemin.
Au-delà de tout, ce vide de ce week-end a été celui-ci, celui de parents qui se retrouvent seuls quand leurs enfants partent de la maison.
L’impression qu’il n’y a plus de vie, plus de mouvement, plus de bruit et qu’on est seul, abandonné, et je ne voulais pas lâcher ça, alors que c’était inéluctable.
Derrière tout ça, une chose puissante a émergé, et je me devais de partager ça avec toi.
Derrière tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, je n’avais pas encore intégré l’importance de l’amour. Bien qu’on sache que c’est important, il y a des phases, certaines sont plus down où on s’en déconnecte volontairement ou pas.
Des phases où on essaye de résister (comme moi) parce qu’on est bien dans la dualité, c’est ce qu’on connaît. Mais ce n’a jamais été l’ombre qui m’a effrayé, parce que je la connais bien, mais l’amour.
J’avais peur d’y entrer consciemment, même si tout ce que je fais depuis le début est teinté de ça.
L’intégrer à un autre niveau est encore plus effrayant et difficile pour le mental parce qu’il faut assumer sa puissance, assumer son pouvoir, assumer sa lumière, son amour.
Pour qui ? Pour quoi ? Pour moi et pour les autres.
La finalité la plus grande n’est pas celle de s’identifier à un dieu, de se connecter à des égrégores, à des divinités ou que sais-je. En vrai, on s’en tape ! La finalité la plus grande c’est celle de se connecter à l’amour infini ou inconditionnel.
Parce qu’on est réellement venu faire ça sur terre, un truc aussi “simple” qui, en réalité, ne l’est pas, ou ça l’est !
On est les porte-paroles de quelque chose de plus grand, de quelque chose qui nous dépasse. Peu importe la manière de le faire : la peinture, la danse, l’art, les livres, les bijoux, les burgers, les lunettes.
Ce qui compte c’est à quel point tu mets de l’amour dans ce que tu fais et à quel point tu connectes profondément à ça.
S’il y a une chose que je sais, c’est que si tu suis cet amour-là, tu n’auras plus besoin de quoi que ce soit d’autre parce que tu auras tout.
Et ce tout peut aussi être sous le mot de : l’abondance. Ce mot est en réalité la capacité de s’abandonner à soi, de faire confiance en la vie, de se faire confiance à soi.
C’est difficile de capter que la vie est en réalité simple, mais elle l’est quand tu expérimentes les choses.
Je ne vais pas te dire d’être dans l’amour si tu es encore en combat, parce que mon chemin est le même que le tien. Je me suis battu encore et encore pour comprendre ensuite. Mais sans ce combat, je n’aurais pas compris.
N’écoute pas ceux qui te parlent de résultats que tu souhaites avoir, écoute ceux qui te parlent de leurs parcours et suis ce parcours.
Parce que c’est le tien aussi.
Tu es bien plus que ce que tu penses être, et si tu veux vraiment l’incarner au quotidien, envoie-moi un message.
Bien-sûr tout ce que j’ai vécu est réel, et ce sont aussi des choses que tu peux expérimenter, capter et voir.